16 Février 2016
Troisième album pour le trio de Seattle. Même si la recette reste sensiblement la même que pour leur précédents opus, cette nouvelle livraison se veut plus direct et compact, gagnant ainsi en efficacité ce qu'elle perd en psychédélisme. Cette évolution n'est pas sans rappeler celle des Black Angels qui fit la même évolution avec leur troisième album, "phosphene dream". D'ailleurs, on remarquera également de nombreuses similitudes dans le chant.
Night Beats va donc droit à l'essentiel sur ce "who sold my generation", qui comporte son lot de tubes garage rock psyché ultra joussif. Peu de surprises par contre si ce n'est les influences rhythm'n'blues de "bad love", qui ne ferait pas tâche sur un disque de Nick Waterhouse. Peut être une piste à creuser dans le futur ?
"Who sold my generation" ne révolutionne en rien le genre mais difficile de résister à ces douze titres ultra efficaces et bien ficelés.