14 Février 2017
Après un ep en 2015, "shake, shake, shake", le duo King Biscuit débarque en ce début d'année avec leur premier long format, "well, well, well".
Ces Normands proposent un blues sale et rugueux, directement inspiré par celui pratiqué par RL Burnside et Junior Kimbrough. Mais le duo ne se limite pas à une simple relecture du blues du delta du Mississippi et en donne une vision bien audacieuse en y apportant une certaine urgence issue du rock et en puisant dans la culture africaine. On peut penser par moment au travail de Justin Adams (guitariste ayant travaillé notamment avec Robert Plant, Tinariwen, Brian Eno...) lors de ses collaborations avec le griot gambien Juldeh Camara, notamment lorsque les sonorités distordues du violon s'emballent.
Après l'excellent "les courriers session" des Marshals l'année dernière, "well, well, well, de King Biscuit est une nouvelle preuve de la bonne santé du blues-rock hexagonale.