6 Février 2017
Après nous avoir fait découvrir le bluesman suédois Bror Gunnar Jansson, le jeune label français, Normandeep Blues Records, récidive d'un belle manière avec la signature d'un autre inconnu, l'américain William Z Villain. D'emblée, on est frappé par la voix atypique du jeune homme et les sonorités de sa guitare 8 cordes, le tout sonnant quelque peu comme un croisement entre les univers de Nosfell et de C.W. Stoneking. Entre atmosphères intrigantes digne d'une b.o. d'un film de David Lynch ("anybody gonna move", "no friend of mine", "no friend of mine" et ses choeurs à la Akron/Family), influences caribéennes ("clave", "EF-TA"), ballades poignantes ("her song", "home") et rock barré ("tippy tippy top"), William Z Villain a tissé un premier album fascinant et ensorcelant.