30 Avril 2018
A peine après avoir eu le temps de se remettre de la claque infligée par le "peplum" d'Api Uiz, Ian Saboya et sa clique remettent le couvert avec la sortie de "délicat déni", de leur autre projet, Chocolat Billy. Groupe de scène avant tout, les bordelais n'ont jamais aussi bien sonné que sur ce quatrième album. Comment résister au groove imparable et obsédant de "subutex mex (nino cosma)", à la rythmique robotique à la frontière du krautrock de "elyséens", ou encore à celle euphorique de "chanterelles" dopée par les sonorités tropicales du steel drum de Johan Loiseau (Lord Rectangle) ? Le quartet ralentit le tempo avec l'inquiétant "malade", tandis que "le monstre" les voit flirter avec la pop.
Moins foutraque qu'à l'accoutumée mais toujours aussi surprenant, Chocolat Billy n'a jamais été aussi groovy et lumineux que sur ce "délicat déni".