17 Mai 2015
J'ai découvert Dooz Kawa en 2010 avec son premier album "étoiles du sol", qui m'avait réconcilié un temps avec le rap français, genre avec lequel j'étais faché, à quelques rares exceptions près, depuis environ 10 ans.
Une richesse textuelle, un flow unique et des prods originales (sur lesquels on retrouvaient trois grands noms de la guitare manouche, Mandino Reinhardt, Bireli Lagrène et Mito Loeffler) m'avait fait complètement adhérer à son univers poétique et mélancolique.
Je n'avais pas suivi la suite de ses aventures, perdu dans la foisonnante production musicale, et surtout, persistant dans mon désintérêt du rap français. Récemment, à la suite d'une discussion avec un collègue de travail qui connaissait et appréciait aussi son premier album, j'ai été faire un tour sur le net afin de voir ce qu'il devenait. Et je me suis procuré son dernier ep en date, "narcozik #2", sorti en 2014 et deuxième épisode d'une quadrilogie en cours.
D'entrée de jeu, j'ai été ravi de réentendre cet artiste si singulier et son flow reconnaissable entre mille, et surtout ravi de voir qu'il allie toujours le fond et la forme, avec des textes ciselés et des instrus de qualité.
Dingue qu'un mc de cette trempe reste dans l'underground., tant Dooz Kawa se démarque par son style si caractéristique et percutant.